Joaillerie & Horlogerie

Parure en or jaune et or gris 18k (750 millièmes) comprenant un bracelet ovale, ouvrant et articulé, une bague et une paire de dormeuses, l'ensemble à décor de rosace, centrée d'une perle de culture dans un entourage de diamants taille ancienne. Travail français du milieu du XIXème siècle.
Poids brut total : 31 g. Tour de poignet : 16 cm

Bracelet en or jaune, or gris 18k (750 millièmes) et argent (800 millièmes) ouvrant et articulé, serti de deux lignes de diamants taille ancienne et en rose. Chaînette de sureté. Travail français vers 1860.
Poids brut : 24 g - Dim.: 5,7 x 5 cm.

Pendentif médaillon souvenir en or jaune 18k (750 millièmes) à décor en granulation. Travail français du XIXème siècle.
Poids brut : 12,7g - Haut. (hors bélière) : 3,2cm
Accidents, usures et restaurations.

Pendentif en or jaune 18k (750 millièmes) de forme architectonique à décor de grecques, feuilles d'acanthe et filigranes, serti d'un important cabochon de grenat. Travail probablement italien, vers 1860.
Poids brut : 26,8 g - Haut.: 5,5 cm

Broche-pendentif à transformation en or jaune 18k (750 millièmes) formant une rosace à décor ajouré retenant des festons agrémentés de pampilles, l'ensemble serti de perles*, rubis et diamants taille ancienne et souligné de filets d'émail noir.
Dans son écrin garni de velours et satin bordeaux.
Travail français, seconde moitié du XIXème siècle.
Poids brut : 33,9 g. Haut.: 8 cm
(Restaurations, manque petites pierres)

Broche ovale en or jaune 18k (750 millièmes) et onyx à décor appliqué de fleurs et feuillages soulignés de demi perles. Travail français du XIXème siècle.
Poids brut : 12,1 g
Transformations.

Pendentif ovale en or jaune 18k (750 millièmes) sertie d'un médaillon en micro-mosaïques figurant des ruines antiques.
Poids brut : 7g
Petits manques.

Bague en or jaune 18k (750 millièmes) sertie, sur une monture à panier, d'une micro-mosaïque figurant des ruines antiques.
Poids brut : 8,3g - Doigt 55
Accidents et déformations sur la monture.

Collier collerette en or jaune 18k (750 millièmes) formé de maillons à décor filigrané. Travail français seconde moitié du XIXème siècle.
Poids : 21,3 g. Long.: 47,5 cm

Sautoir (anciennement chaîne de montre) en or jaune 18k (750 millièmes) formé de maillons navettes alternés de maillons ovales, l'ensemble à décor filigrané. Travail français seconde moitié sur XIXème siècle.
Poids : 80,4 g. Long.: 156,5 cm

Collier collerette en or jaune 18k (750 millièmes) formé de maillons filigranés, le décolleté retenant des maillons géométriques centré d'un délicat motif de cœur filigrané.
Travail français, début XXème.
Poids: 6,3g - L.: 41cm

Collier en or jaune 18k (750 millièmes) formé de maillons bombés filigranés.
Poids : 77,45 g - Long.: 40 cm env.

Poudrier carré en argent (800 millièmes) à décor guilloché, agrémenté d'un motif de feuillage en or jaune 18k (750 millièmes) serti de petites émeraudes, miroir interne. Vers 1950.
Dim. : 7.5 x 7.5 x 1 cm. Poids brut : 162.5 g
Accidents sur certaines pierres

Clip de revers en or jaune 18k (750 millièmes) et platine (950 millièmes) figurant un nœud drapé, noué au centre par un motif de godron serti de diamants ronds taille brillant.
Travail français, vers 1950.
Poids brut : 36,1 g - Haut.: 5,8 cm

Bracelet souple en or jaune 18k (750 millièmes) formé de 5 rangs en maille amati réunis par un motif au centre souligné de saphirs ronds.
Poids brut : 36,45 g - Long.: 18,5 cm

Clip de revers en or jaune 18k (750 millièmes) figurant un bouquet de fleurs et feuillages, serti de rubis ronds, diamants taille brillant et cabochons de turquoise ; la monture à décor de fines cannelures. Vers 1950.
Signé, numéroté, poinçon probable de Pery et Fils.
Poids brut : 15,1g - Haut.: 3,6 cm

Bracelet en or jaune 18k (750 millièmes) figurant un ruban, le centre resserré par un délicat motif rainuré serti de diamants ronds taille brillant. Fermoir cliquet, huit de sûreté.
Travail français, des années 1950, présence de poinçon de joaillier.
Poids brut: 41,9g - L.: 18,5cm

Clip de revers en or jaune et or gris 18k (750 millièmes) formé de rubans noués et soulignés d'une ligne de diamants taille ancienne et de pierres rouges calibrées. Travail vers 1950
Poids brut : 22,9 g. Haut.: 6,5 cm

Broche clip de revers en or jaune 18k (750 millièmes) figurant une gerbe stylisée nouée par un motif mouvementé serti de rubis coussin et diamants ronds tailles brillant et 8x8.
Travail des années 1950/1960.
Poids brut: 23g - L.: 6cm
Chocs à un rubis, égrisures.

Collier ras de cou en or jaune 18k (750 millièmes) formé de deux rubans souples noués au décolleté et soulignés de petits diamants ronds taille brillant. Vers 1950.
Poids brut : 76,3 g. Tour de cou : 40 cm env.

Collier en or jaune et or gris 18k (750 millièmes) formé d'une maille en chevrons ciselée et amatie, le décolleté à décor d'un délicat motif de nœud souligné de deux lignes de diamants taille 8x8 et terminé par des pampilles serties à leur extrémité d'un petit diamant rond taille brillant.
Travail des années 1950.
Poids brut: 87g
Légères déformations, choc à un des diamant, légères égrisures.

Collier torque en or jaune 18k (750 millièmes) formé de maillons articulés sertis de bois exotique et réhaussés de filets d'or pour évoquer un pelage ; le maillon central bordé de petits diamants ronds taille brillant. Vers 1980.
Signé, poinçon de la maison, numéroté.
Poids brut : 107,8 g. Tour de cou : 38 cm env.

Paire de clips d'oreilles en or jaune 18k (750 millièmes), chacun formé d'un cabochon de bois exotique, souligné de de filets d'or, et de diamant ronds taille brillant. Vers 1980
Signés, poinçons de la maison, numérotés.
Poids brut : 20,4 g. Dim.: 2 x 3 cm env.

Bague en or jaune et or gris 18k (750 millièmes) à décor texturé de billes d'or et réhaussée de perles de culture en poire et petits ronds. Signée, numérotée
Poids brut: 14,1g - TDD: 60
(Manque un brillant)

Gilbert Albert, l’alchimiste des matières rares...
Peu de noms dans le monde de la haute joaillerie suscitent autant de fascination que celui de Gilbert Albert. Né à Genève en 1930, le créateur suisse s’est imposé comme l’un des artisans les plus singuliers du XXᵉ siècle, bousculant les codes du luxe avec une approche où la nature et l’art dialoguent en permanence. À contre-courant des pierres éclatantes et des métaux uniformément polis, il a choisi d’explorer les matières brutes, souvent délaissées : bois fossilisés, coraux, météorites, coquilles, os, pierres volcaniques. Autant de fragments du monde qu’il façonnait en pièces uniques, presque sculpturales.

Élève de l’École des Arts Industriels de Genève, Gilbert Albert rejoint en 1955 l’atelier de haute joaillerie de Patek Philippe, dont il deviendra rapidement le directeur artistique. Son travail marque alors une rupture : il apporte aux montres joaillières des lignes organiques, des asymétries assumées et une audace formelle rare dans l’horlogerie traditionnelle. Il poursuit cette démarche chez Omega, avant de fonder son propre atelier en 1962, convaincu que la liberté créative n’avait de sens que dans l’indépendance.

Sa démarche n’était pas seulement esthétique. Elle relevait d’une philosophie : donner une seconde vie à des matières que le regard ordinaire ne juge pas précieuses. « La nature est la plus grande des artistes », aimait-il rappeler, revendiquant la main de l’artisan comme un prolongement sensible du vivant. Chaque pièce était ainsi une rencontre entre hasard organique et savoir-faire méticuleux.

Reconnu à l’international, Gilbert Albert reçut à trois reprises le Prix de la Ville de Genève et fut l’un des rares joailliers à être exposé au Musée du Louvre. Pourtant, malgré cette reconnaissance, son nom demeure plus discret que celui de nombreuses maisons de luxe. Sans doute parce qu’il a toujours privilégié l’intimité du geste au clinquant du prestige.

Gilbert Albert s’est éteint en 2019, mais son héritage perdure : celui d’un créateur qui a su redéfinir le concept même de préciosité. En révélant la beauté de la matière brute, il a rappelé que le luxe n’est pas dans l’éclat, mais dans le regard que l’on porte sur le monde.